La pratique du Phowa
Le phowa est une pratique bouddhiste qui (pour rester simple) vient d’une compréhension des bardos (états intermédiaires) que l’âme traverse entre la mort et la renaissance. Le livre des morts tibétain est écrit pour être lu à la personne défunte afin que son âme puisse reconnaître la nature de son esprit. Cette lecture décrit les états intermédiaires que l’âme peut connaître afin de l’inviter à y percevoir la nature illusoire et à ne pas tomber dans le piège de cette illusion. On informe l’âme du défunt que tout ce qu’elle perçoit est sa propre création. Si l’âme peut se libérer de cette illusion, elle est libre du cycle des réincarnations. Si elle ne parvient pas à saisir la pleine lumière de sa nature, on tente plutôt de favoriser une renaissance favorable.
La pratique du phowa vise le même objectif. Dans son ouvrage Le livre tibétain de la vie et de la mort, Sogyal Rinpoche explique comment on peut pratiquer le phowa, en offrant la flexibilité de l’adapter selon la confession religieuse du pratiquant.
Une personne pratiquera le phowa pour permettre à son âme ou à l’âme du défunt d’une autre personne de se fondre dans la lumière au moment de sa mort.
1- Il s’agit de visualiser dans le ciel la divinité de notre croyance.
2- On peut prier cette divinité de cette façon:
"Par votre grâce, vos bénédictions et votre sagesse, et par le pouvoir de la lumière qui émane de vous,
Faites que mon karma négatif, mes émotions destructrices, mes obscurités et mes blocages soient purifiés et éliminés,
Puis-je me faire pardonner pour tout le mal que j’ai fait ou pensé
Puis-je pratiquer ce phowa et mourir paisiblement
Et par le triomphe de ma mort, puis-je être profitable à tous les autres êtres vivants ou morts"
On visualise ensuite la lumière ou la forme divine qu’on a invitée qui est touchée par notre prière et qui projette de son cœur une lumière sur nous (ou la personne défunte pour qui nous faisons le phowa). Cette lumière est la réponse à notre prière : elle purifie notre âme et nous immerge en elle. Le moi karmique se dissout alors et notre moi divin (notre essence spirituelle) se fond dans la lumière. On demeure ainsi dans la présence de cette lumière.
Par cette pratique, on tente de transférer la conscience du défunt (la nôtre ou celle pour qui nous faisons le phowa) vers la claire lumière
Fonte: http://espacesacre.blogspot.com
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